L'avis d'expert
Sur quels critères faire le choix d’une plateforme d'observabilité ?Andrew Askew - Senior Consultant ServicePilot Technologies
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Andrew Askew est Senior Consultant ServicePilot Technologies basé à Londres. Lors de cet entretien, Andrew nous donne quelques conseils sur les points importants qu’un client doit valider dans les réponses à un appel d’offre d’observabilité. Il évoque quelques fonctionnalités différenciatrices de ServicePilot, et les bonnes pratiques pour intégrer les Métiers dans le déploiement de la solution.
Selon moi, une solution d’observabilité robuste doit impérativement :
Je vois trois points clés à ne pas négliger :
Absolument. La connaissance métier est indispensable pour structurer correctement les tableaux de bord, les alertes et les accès. Intégrer dès le départ les équipes concernées améliore considérablement la pertinence et l’adoption de la solution.
Pour une utilisation simple, quelques jours suffisent. Dans le cadre de grands projets, un accompagnement sur plusieurs semaines avec des points réguliers permet une appropriation progressive et complète.
Grâce à l’analyse fine des flux en couches 4 et 7, l'observabilité révèle les interactions réelles entre les services, y compris celles qui échappent aux cartographies théoriques. Cette connaissance est un socle essentiel pour toute posture de sécurité efficace. Avec ServicePilot, nous allons plus loin en combinant ces données d’observabilité avec un moteur de détection d’attaques basé sur le Machine Learning. En réalité, observabilité et cybersécurité ne peuvent plus être considérées comme deux mondes séparés : elles sont interdépendantes. Une bonne observabilité renforce la sécurité, et une sécurité pertinente repose sur une compréhension fine du fonctionnement réel des systèmes.
C’est un point très important si l’on souhaite que la capacité d’observabilité du SI soit construite sur des éléments opérationnels et pas seulement sur des cartographies très théoriques. C’est pourquoi nous pensons qu’il est essentiel d’analyser les flux réels pour garantir une cartographie exhaustive. Avec ServicePilot, nous observons les flux réseau aux couches 4 et 7, ce qui va permettre de détecter automatiquement les dépendances applicatives internes et externes, même celles qui ne sont pas documentées ! Cela permettra de révéler des interactions insoupçonnées, essentielles pour disposer d’une vision complète de votre SI.
Non, les deux versions proposent les mêmes fonctionnalités, y compris au niveau de l’administration. Le choix entre SaaS et On-prem dépend donc uniquement des contraintes de confidentialité, de sécurité ou de politique interne du client.
En réalité, la montée en charge peut être rapide ! Un POC multi-nœuds se déploie en quelques jours grâce à des prérequis très simples. Le principal défi reste l’instrumentation des applications, notamment via OpenTelemetry ou d'autres frameworks. Un accompagnement dans cette phase est essentiel pour maximiser l’efficacité de la solution.
C’est un vrai gain de temps et d’efficacité, pour plusieurs raisons. D’un côté, l’IA prédictive réduit le bruit en détectant les anomalies et en identifiant des tendances, permettant ainsi aux équipes opérationnelles de se concentrer sur les alertes réellement pertinentes. Par ailleurs, l’IA générative assiste quant à elle les utilisateurs en fournissant automatiquement des explications claires des incidents détectés, et ce dans six langues différentes. Une grande force de ServicePilot réside dans la fiabilité et la richesse de ses données d’observabilité, idéales pour être valorisées par l’IA. L’innovation et l’intégration de ces technologies modernes sont au cœur même de notre ADN, comme en témoigne notre solution NDR basée sur le Machine Learning appliqué à ces données d’observabilité.
Nous suivons de près les leaders du marché comme Dynatrace et Datadog. La grande différence réside dans notre simplicité de déploiement. Par ailleurs, Datadog ne propose pas d’offre On-premise et Dynatrace reste limité pour superviser des parcs réseaux.
Andrew, sur un marché encombré, comment un client peut-il reconnaître une bonne offre d’observabilité d’une moins bonne ?
Selon moi, une solution d’observabilité robuste doit impérativement :
- Offrir le choix entre un déploiement SaaS et On-Premise,
- Être capable de s’adapter à des environnements très étendus, par exemple avec plus de 20 000 équipements à observer,
- Être capable de collecter métriques, traces et logs sur la majorité des langages,
- Corréler les données applicatives avec l’infrastructure, le réseau et également le cloud,
- Et enfin, intégrer des fonctionnalités avancées comme l’IA ou le RCA (Root Cause Analysis).
Dans un appel d’offres, quels sont les sujets qu’un client ne devrait pas oublier, et y a-t-il des signaux faibles à surveiller dans les réponses ?
Je vois trois points clés à ne pas négliger :
- Si le client choisit une version On-prem, il faut bien qu’il anticipe la complexité du déploiement d’un cluster à grande échelle,
- il doit également vérifier la capacité à corréler les données APM avec le monitoring réseau,
- et enfin, je lui conseille de demander aux éditeurs des précisions sur les mécanismes de RCA (analyse automatique des causes racines) car c’est souvent là que se cachent les différences technologiques majeures entre différentes offres du marché.
Lors de l’installation, faut-il intégrer des responsables métiers pour effectuer le paramétrage adéquat de la solution ?
Absolument. La connaissance métier est indispensable pour structurer correctement les tableaux de bord, les alertes et les accès. Intégrer dès le départ les équipes concernées améliore considérablement la pertinence et l’adoption de la solution.
Combien de temps faut-il en moyenne aux équipes d’exploitation pour s’approprier ServicePilot ?
Pour une utilisation simple, quelques jours suffisent. Dans le cadre de grands projets, un accompagnement sur plusieurs semaines avec des points réguliers permet une appropriation progressive et complète.
En matière de sécurité du SI, qu’est-ce qu’une solution d’observabilité apporte en plus de l’arsenal de cybersécurité déjà installé chez le client ?
Grâce à l’analyse fine des flux en couches 4 et 7, l'observabilité révèle les interactions réelles entre les services, y compris celles qui échappent aux cartographies théoriques. Cette connaissance est un socle essentiel pour toute posture de sécurité efficace. Avec ServicePilot, nous allons plus loin en combinant ces données d’observabilité avec un moteur de détection d’attaques basé sur le Machine Learning. En réalité, observabilité et cybersécurité ne peuvent plus être considérées comme deux mondes séparés : elles sont interdépendantes. Une bonne observabilité renforce la sécurité, et une sécurité pertinente repose sur une compréhension fine du fonctionnement réel des systèmes.
Comment s’assurer de la complétude de la cartographie des dépendances ?
C’est un point très important si l’on souhaite que la capacité d’observabilité du SI soit construite sur des éléments opérationnels et pas seulement sur des cartographies très théoriques. C’est pourquoi nous pensons qu’il est essentiel d’analyser les flux réels pour garantir une cartographie exhaustive. Avec ServicePilot, nous observons les flux réseau aux couches 4 et 7, ce qui va permettre de détecter automatiquement les dépendances applicatives internes et externes, même celles qui ne sont pas documentées ! Cela permettra de révéler des interactions insoupçonnées, essentielles pour disposer d’une vision complète de votre SI.
Y a-t-il des différences fonctionnelles entre la version SaaS et la version On-prem ?
Non, les deux versions proposent les mêmes fonctionnalités, y compris au niveau de l’administration. Le choix entre SaaS et On-prem dépend donc uniquement des contraintes de confidentialité, de sécurité ou de politique interne du client.
Comment bien accompagner la montée à l’échelle des solutions d’observabilité si on a choisi une implémentation On-prem ?
En réalité, la montée en charge peut être rapide ! Un POC multi-nœuds se déploie en quelques jours grâce à des prérequis très simples. Le principal défi reste l’instrumentation des applications, notamment via OpenTelemetry ou d'autres frameworks. Un accompagnement dans cette phase est essentiel pour maximiser l’efficacité de la solution.
Quels sont les bénéfices qu’apporte l’IA pour les clients de ServicePilot ?
C’est un vrai gain de temps et d’efficacité, pour plusieurs raisons. D’un côté, l’IA prédictive réduit le bruit en détectant les anomalies et en identifiant des tendances, permettant ainsi aux équipes opérationnelles de se concentrer sur les alertes réellement pertinentes. Par ailleurs, l’IA générative assiste quant à elle les utilisateurs en fournissant automatiquement des explications claires des incidents détectés, et ce dans six langues différentes. Une grande force de ServicePilot réside dans la fiabilité et la richesse de ses données d’observabilité, idéales pour être valorisées par l’IA. L’innovation et l’intégration de ces technologies modernes sont au cœur même de notre ADN, comme en témoigne notre solution NDR basée sur le Machine Learning appliqué à ces données d’observabilité.Quels sont les 2 ou 3 atouts de ServicePilot qui font la différence ?
- Notre solution est 100% européenne. C’est un point crucial, surtout dans ces temps où l’environnement géopolitique est incertain,
- Une flexibilité totale avec une version SaaS ou On-premise,
- Une technologie entièrement développée en interne (cluster, base de données, proxy, agents...), avec des agents disponibles pour Windows, Linux et z/OS, déployables automatiquement.
