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DENODO, le « Spotify » de la donnée ?

Olivier Tijou, Regional VP Sales France, BeLux & Switzerland

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Pourquoi avoir développé une solution de virtualisation des données ?
Cette approche a été pensée il y a plus de 10 ans, alors que les données que traitaient les entreprises et organisations étaient encore très massivement on-premises. Pour accéder et traiter des données dispersées sur plusieurs sources, les entreprises ont déployé des Data Warehouses, puis du big Data, du Data Lake, et aujourd’hui on parle même de Data Lakehouse. Toutes ces vagues de technologies ont imposé de faire de la réplication massive.
Nous incarnons une nouvelle approche, l’idée est de mettre à disposition des utilisateurs des données réparties, en les laissant là où elles sont, sans devoir la copier, la répliquer.
C’est une idée qui s’apparente à celle qu’a eu Spotify pour révolutionner la consommation de la musique. Avant, chaque utilisateur devait localiser par exemple un site en peer-to-peer sur lequel se trouvait une copie du titre recherché, puis télécharger le fichier MP3  sur son appareil. Spotify laisse la musique où elle est, propose un catalogue à l’utilisateur pour pouvoir consommer cette donnée immédiatement en streaming.
Plutôt que de vouloir extraire, centraliser, répliquer les données, Denodo crée une couche d’abstraction entre les sources de données et les consommateurs. On ne déplace pas les données, on les consomme en temps réel depuis leur source.

En deux mots, quels bénéfices apportez-vous à l’entreprise ?
Aujourd’hui, les données des entreprises sont de plus en plus disparates, souvent chez plusieurs fournisseurs de solution SaaS, chez un ou deux hyperscalers.
La réponse du marché à  ces problématiques d’accès unifié et gouverné à des données hybrides  passe par des solutions de centralisation et de réplication physique au sein de Data Warehouses, de Data Lakes, avec des chaînes de traitement qui multiplient les réplications sans vraie justification.
Nous sommes arrivés au bout d’un cycle technologique. La réplication à tout va n’est plus tenable. L’heure est à la préservation des ressources, à la limitation des consommations énergétiques, et plus largement de l’impact environnemental.
En laissant les donnés là où elles sont, nous faisons économiser des Gigaoctets de stockage pour répliquer les données, c’est un gain de temps, de volume disque, de consommation énergétique, et même une réduction de l’impact environnemental.
Nous sommes un ingrédient dans l’écosystème des technologies Data permettant de e des choses différemment et de manière beaucoup plus vertueuse.
Nous venons nous intégrer à l’écosystème data en place dans l’entreprise. Une fois connecté aux sources, nous recensons ce qui est disponible et consommable à un instant « t » . De leur côté, les utilisateurs vont pouvoir accéder aux données en temps réel sur les vraies sources, sans avoir à connaître où elles se trouvent et comment y accéder.  Nous avons développé des systèmes de parallélisation pour apporter de la performance aux requêtes sur des données distribuées on-prem ou sur plusieurs sources externes.
Cette approche permet d’économiser des jours, voire des semaines, pour constituer un data set. Les approches traditionnelles d’extraction, de recentralisation des données ne répondent plus aux exigences de Time to Market actuelles.

Comment trouver sa place au milieu d’acteurs comme AWS, SAP, Oracle etc ?
En premier lieu, ce sont également des partenaires de Denodo. En règle générale, les clients n’ont pas qu’une seule database, ni qu’un seul fournisseur de services Cloud. Et parmi les données des clients, toutes n’ont pas le même degré de sensibilité vis-à-vis du cloud public. Ces grands acteurs poussent leurs clients à stocker toutes leurs données chez eux. Mais les clients sont réticents à mettre tous leurs œufs dans le même panier. En étant agnostique, en laissant les données là où elles sont, nous offrons aux clients un point d‘accès et de centralisation de la sécurité et de la gouvernance,
Dans le cas d’entreprises agissant dans un environnement international, nous leur évitons de faire voyager leurs données au travers des frontières. Et pour ceux qui ont des implantations en Chine, où il est interdit de sortir des données en dehors de la Chine, avec notre solution, le problème ne se pose plus. On peut lancer par exemple une requête de gestion des stocks mondiaux sans aucun problème.
Pour le CDO d’une telle entreprise, gouverner les données dans un écosystème éclaté, est un véritable cauchemar. Avec des données répliquées dans tous les sens, y compris par certains métiers qui font du shadow IT, comment être certain d’être conforme aux multiples règlementations locales ? pour ne pas avoir à attendre les gens de l’IT, des contraintes règlementaires ? C'est compliqué de garder le contrôle avec des outils traditionnels notamment avec des data internationales (on ne peut pas sortir les données de Chine, comment faire des corrélations avec des data EUR ou US.
Les politiques de sécurité et de conformité sont appliquées depuis la plateforme Denodo.

Quelles sont vos perspectives de croissance en France ?
En 2022, Denodo a fait une forte croissance, ce qui  est assez unique dans l’écosystème technologie data,. La croissance mondiale a été de 40%, et nous avons atteint 80% de croissance en France, en Belgique et au Luxembourg sur une quarantaine de clients, comme par exemple TotalEnergies, Sanofi, le groupe BPCE, le Groupe Crédit Agricole, ou Schneider Electric. Environ un tiers du CAC40 utilise nos solutions, et également quelques clients du secteur public comme par exemple la Commission Européenne.
Le produit est mature, il répond à un besoin réel de tous les clients qui doivent traiter des données distribuées. Une  croissance à deux chiffres reste un objectif atteignable.