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Dynatrace, acteur majeur de l’observabilité : le mot du dirigeant

Stéphane Dulor, VP France et Afrique du Nord nous en dit plus sur Dynatrace Grail

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Quelles sont les ambitions de Dynatrace ?

Dynatrace emploie près de 5000 personnes dans le monde, et environ 80 en France. Plus de 50% de nos effectifs travaillent au sein de nos laboratoires R&D, et sont localisés en Europe, principalement en Autriche et en Espagne.
Cela fait 12 ans que le Gartner® nous positionne tout en haut à droite des leaders sur son Magic Quadrant™ pour la Performance des Applications (APM) et l’Observabilité. Grâce à nos 450 clients français, notre filiale a réalisé plus de 35% de croissance moyenne par an, sur cette période.

Après avoir été reconnu pour nos solutions d’APM, notre objectif est désormais d’unifier toutes les visions dont ont besoin les grandes entreprises pour reprendre le contrôle de leur SI, en capitalisant sur les données opérationnelles dont elles disposent.

Auparavant, il fallait déployer des milliers de sondes sur les infrastructures, les applications, les postes de travail pour superviser l’état de santé du SI. On récoltait essentiellement des données techniques, qui permettaient de prendre des décisions techniques. Avec nos dernières solutions, nous collectons 100% des données du SI (Logs, métriques, traces) sur une seule plateforme, pour regarder à tout instant comment se comporte chacune des briques qui composent le SI. Nous continuons d’anticiper les impacts techniques potentiels induits par l’apparition de signaux faibles par exemple mais nous donnons aussi au client la possibilité de prendre des décisions business sur la base d’une une gestion intelligente des logs.


Comment voyez-vous évoluer la demande sur votre marché ?

Je distingue deux facteurs importants auxquels les clients doivent faire face. Le premier, c’est une complexité croissante de leur SI. Toutes les entreprises et administrations sont dans le mouvement d’une transformation digitale, avec des environnements de plus en plus multi-cloud, des micro-services, des conteneurs. Le deuxième facteur, c’est l’injonction de la qualité de service à tous les niveaux. Quel que soit le secteur d’activité, la taille de l’entreprise, la qualité de service rendue aux utilisateurs, internes et externes, est une exigence de premier plan.

Au-delà des outils qui permettent de maintenir la qualité de service des composants techniques, ce que veulent les clients aujourd’hui c’est disposer de tableaux de bord qui supervisent leur activité, leurs applications, leur business et la qualité du service délivré à leurs clients.

Il y a 15 ans nos produits étaient réservés aux grandes entreprises, disposant d’équipes informatiques en charge de ces sujets de supervision. Depuis, nous avons démocratisé notre solution pour rendre accessible tout un tas de métriques aux clients, qu’ils soient développeurs, testeurs, managers techniques ou également business managers.
Aujourd’hui, nous avons des PME de 50 personnes qui déploient des solutions Dynatrace pour piloter leur QoS, sans avoir besoin de spécialistes informatiques dans l’entreprise.


Avec Dynatrace, peut-on dire qu’on atteint le Graal de l’observabilité ?

C’est un peu l’idée avec Dynatrace Grail, qui veut justement dire Graal en anglais ! Au mois de février 2023, nous avons annoncé une nouvelle version de notre solution, qui va élargir nos capacités opérationnelles. Avec le module Grail, nous voulons révolutionner la gestion et l’analyse des données en unifiant les données d’observabilité, de sécurité et business issues des environnements client. Pour résumer, Grail est un data lakehouse équipé d’un moteur d’analyses massivement parallèle (MPP), capable de manipuler de très grands volumes de données.
 


Et donc vous embarquez de l’IA pour analyser toutes ces données …

C’est exact, mais notre originalité par rapport à d’autres solutions du marché, c’est que notre solution capture la totalité des données utiles à l’observabilité. Avec GRAIL, nous n’avons pas besoin d’extrapoler grand-chose, ni de corréler quoi que ce soit.

La corrélation c’est faire correspondre intelligemment des événements entre eux pour en tirer des conclusions, nous n’avons pas besoin de faire cela, l’exhaustivité des données nous permet de savoir à tout moment ce qui se passe partout.
Plutôt que de la corrélation, je dirais que notre moteur d’IA fait directement de la recherche de causalité.


Avec l’IA, allez-vous apporter de la prédictabilité ?

C’est effectivement l’un de nos axes de développement. Avec la collecte et le traitement d’un grand volume de données renforcés avec Grail, nous pouvons à tout moment repérer des signaux faibles qui peuvent être les prémices d’un dysfonctionnement ultérieur du S.I., et donc du business de l’entreprise. On va identifier les problèmes potentiels et prendre des mesures de remédiation dynamiquement, comme par exemple faire des retours arrière dans des environnements conteneurisés. Et selon la criticité de l’incident, on peut automatiser les mesures de remédiation pour les incidents les plus bénins, et au contraire solliciter une intervention humaine lorsque nécessaire. 

On peut également mettre à profit ces capacités de Grail au service de la sécurité du SI, et c’est un deuxième axe de développement. En collectant toutes ces données, on peut repérer en temps réel les vulnérabilités, les classifier par degré de criticité ou d’impact business, et réagir soit de façon totalement automatisée, ou bien notifier un expert qui pourra agir.

Avec Grail, nous détectons le battement d’aile d’un papillon au sein du SI, pour éviter le déferlement d’un typhon sur le business de l’entreprise.